Stop.

Nous avons demandé un groupe de travail. Il n’a pas été créé.

Nous avons formulé des observations en commission. Elles n’ont pas été entendues.

Nous avons déposé 19 amendements très étayés en conseil municipal. Ils ont pas été soumis au vote.

Voiron Citoyenne a averti, par toutes les manières possibles, des irrégularités présentes au règlement intérieur. Nous nous tournons maintenant vers la justice administrative.

Le 18 novembre dernier, une délibération du Conseil Municipal instituait son nouveau règlement intérieur. Le règlement intérieur définit les modalités de fonctionnement du Conseil. Et, en conséquence, il définit bon nombre des possibilités laissées aux groupes minoritaires.

Légalement, il n’y a pas vraiment de plafond à ces possibilités.

Mais il y a un plancher.

Et bien souvent, les majorités considèrent que celui-ci est déjà une largesse.

Par exemple, dans une ville de la taille de Voiron, réserver un espace d’expression aux groupes minoritaires sur l’ensemble des canaux de communication généraliste de la mairie n’est pas une option.

C’est la loi.

Et des points comme celui-ci, il y en a de nombreux.

Alors on nous accusera peut-être, comme on l’a entendu récemment, d’engorger le système de justice.

Mais prendre position pour l’ordre et la loi suppose aussi d’accepter que le système chargé de vérifier son application fonctionne.

Et vouloir faire valoir ses droits en ayant recours à la justice est un acte respectable, respectueux et démocratique.

Donc, comme c’est, sur ce sujet, le seul langage qui semble être entendable par la majorité, nous y aurons recours.

Notre requête a été déposée vendredi 15 janvier et enregistré ce jour par le greffe.

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