Nous avons appris par le Dauphiné Libéré le démarrage imminent du chantier du cimetière animalier. Dans cet article, on nous dit que ce lieu sera un « véritable cocon végétal » et que « la biodiversité sera présente et protégée ». Alors, on peut légitimement se poser la question : que va devenir cette belle haie boisée jouxtant le terrain prévu pour le cimetière ? Sera-t-elle conservée ? Va -t-elle subir le même sort que beaucoup de ses semblables dans la ville c’est-à-dire être rasée dès qu’une nouvelle construction voit le jour et remplacée par de jeunes arbres qui mettront des années avant nous offrir ombre et verdure ?

Nous ne nous opposons pas à ce projet de cimetière animalier qui peut convenir aux habitants attachés à leurs animaux de compagnie et qui souhaitent entretenir leur tombe après leur mort.

Cependant, le lieu choisi est un véritable havre de verdure et beaucoup de gens empruntent le petit chemin ombragé entre la haie d’arbres et le cimetière.

Il aurait été tout à fait possible de choisir un autre lieu tout aussi proche comme la parcelle Arnaud, un terrain vague situé entre Brunetière et le futur cimetière animalier ?

Nos amis les bêtes n’y trouveraient certainement rien à redire !