Que dirons-nous à nos enfants ?

Le réchauffement climatique est déjà là. Cet été nous l’a encore prouvé. Personne ne peut le nier, sauf à faire l’autruche. Et il va empirer, on le sait.

Alors pour en atténuer les effets, faut-il construire encore des routes et des parkings ? Conserver voire augmenter la place de la voiture sans proposer d’alternatives ?

Par la bétonisation accrue des sols, nous subissons les conséquences des émissions de gaz à effet de serre (GES) émis il y a 20 ans, ceux que nous produisons aujourd’hui, ce sont nos enfants qui les subiront dans 20 ans. Ils nous en tiendront pour responsables, car nous sommes bien informés.

Là où il y a du goudron, l’eau ne s’infiltre pas, rien ne pousse, aucun animal ne vit et la chaleur s’accentue.

A Favier, élue communautaire, a voté contre le projet de barreau routier entre Champfeuillet et la RD 592. Cette “fin du contournement de Voiron” de 1,4km, coûterait au moins 25 M €, passerait sur des zones agricoles, des espaces boisés classés avec des espèces protégées et nécessiterait des ouvrages importants (pont, viaduc…), alors que la réglementation préconise d’arrêter de bétonner les espaces naturels.

Les élus de Voiron Citoyenne ont voté contre le financement des études de 3 parkings silos dans le centre de Voiron pour compenser la piétonisation du Mail. Les jours de marché sont certes tendus mais les clients qui viennent en voiture trouvent à se garer.

La seule production de ciment, ingrédient clé du béton, génère 4 à 8% des émissions mondiales de CO2, selon les différentes études.

Nous disons clairement : non.

Faut-il urgemment changer de modèle ? Demandez à vos enfants.