L’agence postale de La Brunetière a fermé. La municipalité fait le choix, financier, de ne pas la rouvrir après les travaux des locaux du centre social. Nous déplorons cette disparition, synonyme de recul dans le paysage des quartiers, des missions de service public.

Lors d’une délibération sur l’évolution des effectifs des agents de la Ville, nous voyons une mobilité interne suite à la fermeture de l’agence postale situé dans le quartier de la Brunetière.

Nous en profitons pour porter la parole d’un certain nombre d’habitants qui trouvent que cette agence leur manque, notamment ceux dont la mobilité ne permet pas facilement de descendre au centre-ville. Cette agence drainait des usagers dont l’origine allait bien au-delà des limites du quartier immédiat. Un quartier qui a fait l’objet d’un contrat de ville et qui doit aussi du point de vue du service faire l’objet d’une attention particulière, les fonds de l’État dans le cadre de ce contrat ayant aussi cette fonction.

Au risque de faire un effet de manche nous disons, convaincus de cela, que des services du quotidien qui disparaissent, surtout quand il s’agit de missions de service public, c’est aussi la République qui devient un peu moins visible dans le paysage.