Bonne année et, surtout, bonne santé !

En 1927, lors de l’ouverture de l’hôpital au pied de la Vouise, celui-ci comptait environ 127 lits. Pour 12 750 habitants. Presque chaque ville alentour avait le sien.

En 2021, le nouvel hôpital de Voiron, compte 229 places, pour un bassin de 150 000 habitants.

10 fois plus d’habitants, 2 fois plus de lits.

Le saviez-vous ? Le projet devait compter beaucoup plus de lits. Un certain Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, a ainsi débloqué des fonds à la condition que le projet soit revu de 370 à 286 lits. Coup de rabot ou amputation ?

« Oui mais les progrès de la médecine » … ont permis beaucoup de choses, notamment d’ouvrir des horizons d’âges que nous ne connaissions pas. Et avec eux, du soin à prodiguer, du soin différent mais du soin toujours présent. Et lorsqu’il s’agit d’interruptions du service des urgences ou du SMUR, la question des progrès de la science est hors de propos. C’est une régression.

Alors, certes, les plus cyniques diront que la vie est toujours une question de chances. Mais les services publics sont là, aussi, pour l’égalité des chances. Et c’est d’autant plus criant quand il s’agit, littéralement, de chance de vivre ou de mourir.

Nous n’aurions pas imaginé qu’un jour nous devions, vraiment, vous souhaiter « Bonne santé et sinon, bonne chance ! »

Alors pour l’année à venir, plus qu’un vœu, nous avons un message, en forme de demande pour vous, pour nous : Ne laissez plus décider de l’organisation des soins par des gens qui se fichent que vous mourriez, et votez en conséquence.

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