Voiron, un parking à la campagne ?
Une ville qui a de l’avenir, c’est une ville accueillante pour les familles et les enfants. Un décalage entre leurs aspirations et les aménagements est nocif. Or, en matière de mobilités, à Voiron, il y a un décalage.
La ville n’est pas assez adaptée aux déplacements en mode doux. A pieds ou à vélo, les habitants se heurtent à des parcours discontinus, zones d’insécurité, trottoirs défaillants… Sur quel parcours laisseriez-vous un enfant de 7 ans ou une personne de plus de 70 ans circuler seule ? Il y a des investissements à réaliser.
Mais, aujourd’hui, les investissements s’orientent vers 3 parkings silo supplémentaires dans le centre-ville ! Parmi les inconvénients de ces projets (voir notre tract pour plus de détails), ils reposent sur l’idée que les familles continueront de privilégier la voiture pour se déplacer en ville. Rien n’est moins sûr à l’avenir.
Car, enfin, une ville plus densément peuplée avec le même kilométrage de routes doit trouver un moyen de réduire l’emprise de chaque voyageur sous peine de tout boucher. Et non de densifier les nuisances du stationnement dans des quartier malchanceux.
Au-delà des familles, les usagers aspirent à la tranquillité. Voiron Citoyenne a pour projet un aménagement de la ville où il fait bon vivre dans chaque quartier. Les besoins de mobilités doivent donc être satisfaits de manière équilibrée, dans la diversité : parkings gratuits en périphérie, couplés à des bus et pistes cyclables, petites mobilités électriques…
Car, des espaces urbains amicaux envers les enfants et les familles le sont pour tous.